Guillaume MINAUD, Finisher au bout de l’effort

Christophe Puaud
5 Min de lecture

[et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »4.25.1″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »et_body_layout »][et_pb_row _builder_version= »4.25.1″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »et_body_layout »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.25.1″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »et_body_layout »][et_pb_text _builder_version= »4.25.1″ _module_preset= »default » hover_enabled= »0″ global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »et_body_layout » sticky_enabled= »0″]

L’Ultra Trail du Mont-Blanc (176/9900D+), c’est le rêve de chaque passionné. Guillaume Minaud l’a réalisé, le 30 août dernier en franchissant, en tant que Finisher, la fameuse ligne d’arrivée dans les rues de Chamonix. Le coureur d’Essar’Trace est entré dans une nouvelle dimension.

45h42’. C’est le temps qu’il aura fallu à Guillaume Minaud pour parcourir les 176kms et les quelques 10000 mètres de dénivelés positifs. “C’est un rêve qui s’est réalisé pour moi de participer, mais surtout de finir cette course, raconte le traileur des Essarts. Mon objectif était de boucler le parcours en 45h. Sans les quelques coups de chaud, et autres petits pépins physiques en fin de course, j’étais dans le bon timing”. Vendredi 30 août, à 18h pétantes, ils sont pas moins de 2700 à avoir la même envie. Dompter cette course mythique. 4 lettres. 3 pays traversés. Mais surtout une aventure extraordinaire rendue planétaire de par son plateau de stars, et pas que. Mais la star, ce soir-là, c’est bien Guillaume. Même s’il ne part pas dans l’inconnu après avoir couru la CCC (Courmayeur/Champex/Chamonix, 100kms-6000D+), il y a trois ans et la TDS (Trace des Ducs de Savoie, 148/9300D+) l’année dernière. “Je savais à quelle sauce j’allais être mangé, précise Guillaume. Mais le départ a été quelque chose de grandiose et d’émouvant pour ne pas dire de transcendant. Je savais que j’allais aller au bout”.

[/et_pb_text][et_pb_image src= »https://radiusdemo.fr/wp-content/uploads/2024/09/IMG-20240906-WA0000.jpg » _builder_version= »4.25.1″ _module_preset= »default » theme_builder_area= »et_body_layout » title_text= »IMG-20240906-WA0000″ hover_enabled= »0″ sticky_enabled= »0″][/et_pb_image][et_pb_text _builder_version= »4.25.1″ _module_preset= »default » hover_enabled= »0″ global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »et_body_layout » sticky_enabled= »0″]

Un début de parcours roulant

Le départ est donné avec une partie très roulante jusqu’au pied de la montée du Col du bonhomme. “L’ambiance est incroyable le long du parcours, c’est vraiment motivant”. La première difficulté avalée, il faut redescendre sur Les Chapieux “avant d’attaquer l’interminable Col de la seigne qui est synonyme de passage en Italie”. C’est Roselyne, sa femme qui est préposée au ravitaillement. Comme souvent, la famille fait partie intégrante de cette aventure. Courmayeur est d’ailleurs une étape bien méritée pour recharger les batteries. Avant d’aller chercher le grand col ferret, il faut enchaîner quelques difficultés comme le col pyramide Cal et l’arête du mont favre. Et tout ça avec déjà 80 km dans les pattes. “Le passage en Italie a été long et pesant jusqu’à Arnouvaz, décrit Guillaume. J’ai été victime de coups de chaud qui m’ont posé beaucoup de questions”. Les doutes évacués, le licencié d’Essar’Trace se retape et prend la direction de Champex, en Suisse. Chemin faisant, Guillaume va avaler les kilomètres pour attaquer le dernier tiers de la course vers 1h du matin, le lendemain.

[/et_pb_text][et_pb_image src= »https://radiusdemo.fr/wp-content/uploads/2024/09/IMG-20240906-WA0001.jpg » title_text= »IMG-20240906-WA0001″ _builder_version= »4.25.1″ _module_preset= »default » hover_enabled= »0″ global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »et_body_layout » sticky_enabled= »0″][/et_pb_image][et_pb_text _builder_version= »4.25.1″ _module_preset= »default » hover_enabled= »0″ global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »et_body_layout » sticky_enabled= »0″]

Une fin de course maîtrisée

Après Champex, “je connaissais le parcours, lâche l’ultra-traileur. Je savais qu’il me restait trois belles bosses et j’imaginais comment j’allais les appréhender”. En général, quand on arrive à réfléchir à ce moment de la course, c’est que l’on est encore lucide, et que le terme de Finisher est dans un coin de la tête. “J’avoue que les dernières descentes ont été compliquées, et j’ai dû ménager mes efforts. Mais ça l’a fait”. Dernière descente vers Chamonix, depuis la flégère, et notre héros va franchir la ligne d’arrivée vers 15h45 le dimanche 1er septembre. Soit 45h42’de course. Dans les montagnes. Un véritable exploit car cette édition 2024 a été une hécatombe puisque plus d’un tiers des coureurs a

abandonné. Soit près de 1000 engagés. Ce qui donne encore plus de poids à la performance de Guillaume. “Ce que je vais retenir, c’est l’ambiance au départ, cette image restera gravée à jamais dans ma mémoire”. Place au repos désormais pour Guillaume Minaud…avant de se lancer de nouveaux défis.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Partager
Laisser un commentaire