LE SPORT ET LA NATATION COMME ADN
Depuis toute petite, Rosalie Gallant s’éclate dans le sport. « J’ai commencé avec la gymnastique et la danse, raconte la jeune championne. Mais j’ai toujours pratiqué la natation, je suis d’ailleurs devenue une passionnée ». Pas étonnant alors de voir cette pure yonnaise s’exprimer dans cette discipline. En juillet dernier, à Dole dans le Jura, Rosalie a été sacrée championne de France d’aquathlon. La natation sous l’égide de Joseph Brunel au club de La Roche sur Yon Natation, c’est là que l’histoire démarre véritablement avec les bassins. Et c’est à l’âge de 15 ans qu’elle s’initie au triathlon et qu’elle va en découvrir toutes les facettes. Mais, l’athlétisme qu’elle a pratiqué au collège, en section, en a été l’élément déclencheur.
L’ATHLÉTISME ET LE CROSS COMME SUPPORTS
Pour progresser en triathlon, Rosalie va se diversifier. « Le Tri en général, c’est de mai à septembre et pour être opérationnelle sur ces quatre mois de compétition, j’ai dû me perfectionner en course à pied, précise-t-elle. Voilà pourquoi j’ai intégré l’athlétisme et le cross dans mes entraînements ». Licenciée à l’Athlétic Club la Roche sur Yon (ACLR), la jeune lycéenne est sous les ordres de Dominique Guillet. La progression est fulgurante. Les résultats aussi. « Je me suis spécialisée dans le 800m, en salle et en extérieur, continue Rosalie. C’est complémentaire avec le triathlon« . Vice-championne de la discipline en extérieur et 3ᵉ en salle, Rosalie étonne et détone. En cross, une autre variante de la course à pied, la yonnaise a terminé 6ᵉ des derniers championnats de France.
DES AMBITIONS MESURÉES ET RÉALISTES POUR 2025
Rosalie change de braquet l’année prochaine. Elle sera junior. La triathlète, qui est en section natation à Mendès France à La Roche, est ambitieuse, mais surtout réaliste. « Je vais évoluer dans une nouvelle catégorie, donc je vais être confrontée à la concurrence, indique-t-elle. Je suis motivée à faire de bons résultats, mais je reste mesurée ». En aquathlon, la jeune championne Vendéenne veut confirmer. « Et pour le 800m salle et extérieur, j’aimerais faire podium ». Pour les championnats de France de cross-country et de Tri, « si je pouvais continuer à progresser, ça serait génial ». Si pour cette nouvelle saison, cela risque de ressembler à un apprentissage, l’élève de Moustache compte tirer son épingle du jeu. Avec une autre idée derrière la tête : « Durcir le ton en triathlon » laisse-t-elle entendre.
LE TRIATHLON UNE PRIORITÉ DANS UN AVENIR PROCHE
Pour 2025, Rosalie veut « kiffer avec le tri ». Entendez par là qu’elle souhaite faire une saison pleine. Et récolter au passage le fruit de son travail. « Cette étape fera l’objet d’un échange poussé avec mes coaches, reconnaît l’athlète. On va bien y réfléchir, mais j’aimerais vraiment être focus sur ma saison de triathlon ». Toutefois, le passage par les autres disciplines restera obligatoire. Rosalie, qui est en Terminale Générale, va connaître une nouvelle orientation scolaire pour l’année prochaine. Et à ce titre, la sociétaire des Sables Vendée Triathlon se verrait bien « intégrer une structure de performance, avoue-t-elle. Afin d’être encore plus liée avec ce sport qui me passionne tant ».