ANAËLLE ORCEAU EN OUTSIDER SUR L’ENDURANCE TRAIL DES TEMPLIERS

Christophe Puaud
3 Min de lecture

Anaëlle Orceau (au centre) en compagnie de ses coéquipières de route, Annabelle Martineau et Astrid de Maissin, dimanche dernier, au Trail du Tigre à Mouchamps sur le 36km. Une dernière sortie longue avant de prendre la direction des Causses, et Millau pour l’Endurance Trail (99,5km/4281D+).

Freinée en 2023 en pleine ascension dans le paysage du Trail, Anaëlle Orceau revient en forme juste avant son objectif de fin d’année. L’Endurance Trail des Templiers (99,5km/4281D+). « En raison d’une fracture de fatigue au niveau du sacrum, l’année dernière a été tres compliqué, soupire l’athlète du Raid Aventure Pays de Vie (RAPV). Je suis revenue cette saison gonflée à bloc et j’ai pu m’aligner sur différentes courses ». En Juillet, « c’est avec mon père que je suis allée faire l’UT4M, indique-t-elle. En quatre jours nous avons parcouru 164km ». Les longues distances, c’est inscrit dans l’ADN de cette jeune infirmière de 28 ans. « En reprenant après mes pépins physiques, j’ai voulu me mettre à la route, reprend-elle, mais ça ne m’a pas emballé plus que ça ». L’appel des grands espaces est revenu au galop. Anaëlle va également progresser en pratiquant le vélo durant son interruption. « C’est souvent le complément idéal de part le volume que l’on peut y mettre ». La Genôte revient, donc, en forme en cette fin d’année. Elle va même participer à deux Duathlons, en compétition, à Plouay (1/9) et Châteauroux (29/9). Dans le viseur, désormais, l’Endurance Trail des Templiers (99,5km/4281D+) le vendredi 18 octobre à 4h tapantes. Dimanche dernier, la Rapviste s’alignait sur le 36km du Trail du Tigre. « Histoire de savoir comment sont les sensations à 15 jours de l’échéance » lâche-t-elle. Et, elles ont l’air d’être plutôt bonnes. « Ce trail était assimilé à une sortie longue et j’étais vraiment bien. En plus, je l’ai fait avec deux potes du RAPV, on s’est vraiment éclatée ». Encore quelques exos cette semaine pour maintenir la cadence avant une semaine allégée. Et la course. « Mon objectif premier, ce sera de finir, précise Anaëlle. Le plateau est souvent relevé à Millau. Cette course doit me servir de repère pour savoir si tout est OK ». 18h c’est la boussole pour la coureuse du RAPV. Avant de se fixer des objectifs encore plus fous en 2025 comme « le Marathon de Séville, en février, que je rêve de faire depuis longtemps ». Ou encore le Val d’Aran, dans les Pyrénées espagnoles en juillet 2025 avec une balade de 110 bornes et 6500D+.

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