BOURNEZEAU SAINT-HILAIRE SORT PAR LA GRANDE PORTE
C’était certainement la plus belle affiche des huitièmes de finale de la coupe des Pays de la Loire. Bournezeau Saint-Hilaire, qui occupe la place de leader dans sa poule de D1, accueillait la réserve du Mans FC, classée deuxième en R1. Le début de rencontre a tenu toutes ses promesses. Sur un terrain difficile, les quarante-cinq premières minutes ont été de qualité, malgré tout. Avec une équipe locale bien décidée à enflammer le public qui s’est déplacé en masse.
HUGO GILLIER EN MENEUR MAIS SURTOUT EN DYNAMITEUR
Les Bleus Foncés n’ont rien à envier aux pensionnaires de Régional 1 en tout début de partie. Bien en place, les hommes d’Éric Robin affichent une certaine sérénité. Le chef d’orchestre, Hugo Gillier est plutôt à l’aise dans l’entre jeu. Il récite parfaitement sa partition, et sur récupération haute, il se joue de toute la défense Mancelle pour obtenir un pénalty. Sullivan Martin s’exécute et transforme. Au quart d’heure de jeu, les locaux mènent (1-0). Et sont emmenés par un Hugo Gillier des grands jours. Toutefois, on sent la maîtrise technique du côté des joueurs du Mans, mais l’USBSH peut faire mal en contre.
DIX MINUTES FATALES QUI FONT MAL AU MENTAL
Thibaut Ramond et consorts subissent par vagues les assauts du Mans, mais la solidarité de l’équipe prime. Si les visiteurs sont capables par moment de placer des accélérations fulgurantes qui cassent des reins, comme on dit dans le jargon, Éric Robin et ses hommes répondent par l’unité et l’entraide. Malheureusement, à la 34ᵉ, sur une passe en retrait d’un défenseur, Aubin Fruchard le portier local, manque son contrôle. Le cuir lui passe sous le pied et finit sa course au fond des filets (1-1). Au final, ce but va faire mal. Car à la 47ᵉ, juste avant de rentrer aux vestiaires, Le Mans double la mise sur une action d’école (1-2).
LA BALLADE MANCELLE EN SECONDE PÉRIODE
Dix minutes compliquées qui ont fait basculer la rencontre en première période, donc. Toutefois, Noah Raffin et ses potes continuent à y croire. Les locaux parviennent à placer quelques banderilles. Dont cette tête de Ramond à la 60ᵉ qui fait frissonner la défense Mancelle. Par contre, la maîtrise est complètement du côté des Blancs. L’USBH ne voit presque plus le ballon. Et sur une action collective de toute beauté, le meneur de jeu du Mans tue le match (65ᵉ, 1-3). Dès lors, la rencontre est à sens unique. Les pensionnaires de R1 sont insolents de perfection dans les transmissions. Et les occasions vont se succéder. Conséquence, les locaux vont concéder deux nouveaux buts pour s’incliner 1-5. « Sur l’ensemble du match, il y avait réellement une classe d’écart entre les deux équipes, souligne Éric Robin, le coach de l’USBSH. Dommage d’avoir concédé ce but bête de l’égalisation, on aurait aimé mener au score à la pause. Pour voir quelle aurait été leur réaction ».
