Vendée Sports : « David, pour votre première saison en R1F, vous avez réussi à exister. Comment vous définiriez votre début de saison ? »
David Roy : « Nous étions en mode découverte dans ce championnat de R1F, après notre accession en mai 2024. Il nous a fallu un temps d’adaptation, mais on a dû trouver le niveau rapidement pour exister. Le groupe a bien bossé et au fil des rencontres, il a progressé. Pour preuve, sur nos quatre dernières rencontres, on est sur deux victoires et deux nuls. Avant cette 11ᵉ journée, on est 5ᵉ et c’est vraiment encourageant. On enregistre la rentrée de quelques joueuses pour cette seconde partie de championnat. Donc tous les voyants sont au vert avant de défier Orvault ».
Vendée Sports : « Comment votre équipe a digéré ce changement ? Comment avez-vous trouvé le comportement des filles ? »
David Roy : « J’ai une équipe très jeune. Qui est animée d’un remarquable esprit de compétition et surtout dynamique. Ce qui me permet de bien bosser. Les filles sont incroyablement disciplinées aussi. Forcément, quand les résultats sont là, elles s’expriment ouvertement, mais à l’inverse quand on est dans le dur, cette équipe est soudée. Je pense, tout simplement, que nous avons réussi à créer une identité à ce groupe ».
Vendée Sports : « Comment vous projetez-vous pour 2025 ? Pour le dernier des matchs allers, vous recevez Orvault. Une valeur sûre de la R1F. Comment avez-vous préparé cette échéance ? »
David Roy : « Pour 2025, l’objectif principal sera d’acter le maintien. Pour ce faire, il nous faut 25 points. On va être également tributaire de ce qu’il se passe en D3. Alors plus vite on sera maintenue, plus vite, on montera le curseur. Car se donner d’autres ambitions fait aussi partie de notre mission. Comme aller chercher une belle place derrière les trois équipes de tête. Orvault, c’est du lourd. Cette équipe nous a évincé de la coupe de France (2-0). Nous allons voir si nous sommes capables d’inverser la tendance. Les filles vont être animées d’un esprit de revanche, c’est certain. À nous de nous persuader que c’est possible de faire chuter cette formation de la banlieue nantaise. Qui reste une valeur sûre de la R1F ! ».
