Kévin Fortineau, ancien arbitre de football, est devenu un cador en course à pied. 2:32:56, c’est sa référence en marathon. L’objectif pour l’année, à venir, c’est la barre des 2:30. Pour ce faire, l’athlète s’est rapproché de l’ACLR et de l’incontournable Moustache.
KÉVIN BOULANGER LA NUIT, MARATHONIEN LE JOUR
L’histoire est belle pour Kévin Fortineau. Ancien joueur de football, mais aussi arbitre, il est trahi par un genou douloureux qui le contraint à prendre une nouvelle orientation sportive. À l’âge de 29 ans, ce boulanger de métier se lance dans la course à pied. « On m’avait conseillé de ne faire que de la route rapport à mes genoux » confie-t-il. Le Machéen s’exécute. Et va y prendre goût. « Au début, la course à pied, c’était pour me donner bonne conscience et faire un rééquilibrage, reconnaît Kévin. Et, au fil des sorties, j’ai vraiment apprécié et je me suis lancé ». Boulanger la nuit et, désormais, marathonien le jour. « J’ai des horaires fixes qui me permettent de m’entraîner correctement, poursuit le coureur. J’ai pu donc m’investir totalement ».
LE PREMIER 42.195, UNE SORTE DE PARIS
« Quand l’idée est lancée pour faire mon premier marathon, à Tours, c’est un pari entre potes, sourit Kévin. Et mon temps de 2:49 les bluffe tous ». En échangeant avec ses copains, mais aussi, avec des coureurs avertis, il en ressort « qu’il y a un truc à faire, continue-t-il. Je décide de me faire un programme au top pour arriver sur celui de Paris avec 2:30 en tête ». Avril 2024, Kévin est à bloc. « J’ai respecté, à la lettre, ma feuille de route, précise le champion. Je suis à 1:15 au semi, donc dans mes temps, mais je flanche dans la deuxième partie ». Le boulanger a frappé le mur comme on le dit dans le jargon des marathoniens. Au regard de son temps final, 2:32:56, Kévin l’a plutôt caressé, voire frôlé. Les 2:30 sont toutes proches.
PASSER SOUS LA BARRE DES 2:30 EN 2025
L’ancien arbitre est lancé dans sa quête des 2:30. Il va tout mettre en œuvre pour y arriver cette année, « et l’objectif, c’était Amsterdam, souffle-t-il. Mais, une blessure (nerf crural) m’a empêché de réaliser cet objectif ». L’athlète va réussir à terminer son marathon dans la douleur (3:08). Kévin va se soigner, mais surtout se pencher sur son échec. Et, il va en conclure, qu’il « serait opportun de confier la gestion de mes séances d’entrainements à un spécialiste ». En la matière, en Vendée, c’est l’inévitable Dominique Guillet -Moustache- qui va le prendre sous ses ailes au sein de l’ACLR. « Je vais commencer par les cross, histoire de gagner en mental, car je vais courir avec des spécialistes de la discipline ». Ensuite, Saumur, en mai, dont il est invité, fera partie d’un premier axe de travail « pour s’approcher des 2:30 » explique Kévin. Mais, pour cette année 2025, c’est Valence qui est dans le viseur. Dans 13 mois, exactement. Un marathon, qui attire les meilleurs coureurs de la planète, et ça pourrait bien être le moment idéal pour Kévin. « Moustache est dans la confidence, termine-t-il. On va échanger sur le sujet et bien bosser pour atteindre cet objectif qui me tient à cœur ».