LE FCMR POINTE LE BOUT DE SON NEZ
À une journée de la trêve, la bande à Jérémie Lardeux a parfaitement négocié son dernier déplacement de l’année en championnat. En s’imposant, Jordan Launay et consorts ont fait coup double. Ils ont renoué avec le succès, après le revers subi contre Bournezeau (0-2), mais ils sont également monté sur la troisième marche du podium. « C’est une victoire qui fait du bien, reconnaît l’homme fort du FCMR. J’avais demandé aux garçons de faire beaucoup mieux que la semaine précédente où on avait été absent des débats ». Du coup, même menés, les joueurs du bocage ont su se remettre dedans rapidement. « On égalise dans la foulée de leur ouverture du score, notre Jérémie. On passe devant avant de faire la différence après la pause. L’adversaire nous a facilité la tâche, mais nous avons su être opportunistes ».
« Frustré sur l’ensemble du match »
« On avait envie de bien conclure et bien faire à la maison, admet Jean-François Gautron, le coach du FCBR. Et c’était pourtant bien parti, car on a pris le match par le bon bout ». Très remuants, les coéquipiers de Nathan Mabit vont attaquer tambour battant. Et sur une belle offensive, Luc Merlet, le buteur maison, va ouvrir le score (22ᵉ, 1-0). « On pensait avoir fait le plus dur, reprend Jean-Jean. Et sur une incompréhension, sur un coup-franc, on se fait rejoindre bêtement, aussitôt l’engagement fait ». Pire encore, sur une mésentente, derrière, l’attaquant du FCMR intercepte le cuir et il lobe le portier local (1-2). « On s’est compliqué le match alors que tout était réuni pour que ça aille dans le bon sens », soupire le technicien. La seconde période va ressembler à la première. Les visiteurs en plantent un troisième. « On revient alors à 2-3 et on espère, mais c’est encore un but gag qui nous plombe la fin de partie ».
TREIZE-SEPTIERS TOUJOURS DEVANT
Le déplacement à Ardelay s’est soldé par un match nul 1-1 pour le leader Treize-Septiers, dimanche dernier. L’équipe de Fabrice Limousin, qui est toujours invaincue, maintien le cap. Gildas Bretaud et consorts auront l’opportunité de savourer ce bon début de saison avec la réception du FC2SV, ce week-end. Emmanuel Soulard et ses protégés restent à l’affût (4ᵉ), au pied du podium. Bournezeau, le dauphin, n’a pu faire mieux que 0-0 contre Montaigu. Toujours deux unités séparent les deux premiers. Le dernier acte, la journée 10, sera scrutée.
Dans le bas de tableau, une bataille acharnée
Si depuis quelques semaines, l’équipe de Jean-Michel Maindron semblait reprendre des forces avec sa série de deux victoires et un nul, cette dernière a chuté dans le Sud-Vendée à l’Ile d’Elle (1-0). Au plus mauvais moment. Le FEC a réalisé la mauvaise opération de la journée neuf puisque cette défaite leur fait perdre deux places. La bande à Sébastien Ducourneau se donne de l’air et elle va certainement se déplacer chez le leader, dimanche prochain, avec plus de certitudes. Le VHF s’est fait du bien après sa courte victoire à La Généraudière. Les Rouge et Noir s’oxygène. Trois points pour Fred Marcheix et ses hommes qui font le plus grand bien et qui leur permettent de s’extirper de la zone marécageuse. En revanche, la situation se complique nettement pour les yonnais de Mika Munk.
LE FCCR DE YOANN VION PUISSANCE 5
« Qu’elle fait du bien celle-là » raconte le technicien du FCCR après la victoire 5-0 contre Boupèremonprouant. En délicatesse depuis des semaines, Yoann Vion avait invité ses troupes à réagir avant la trêve. « On se devait de changer quelque chose, reconnaît-il. J’ai haussé le ton -gentiment- et même le volume et l’équipe a joué le jeu ». Et pourtant ce sont les joueurs de Xavier Picault qui se procurent la première énorme occasion et il faut un grand Mathéo Borget, dans les cages, pour sauver les siens (10ᵉ). Le match est lancé et Mathis Durandet, qui va signer un triplé, s’illustre en premier en profitant d’une mésentente dans le camp adverse (1-0). « Nous rentrons aux vestiaires avec une avance de deux buts », se réjouit le coach local. Mais le meilleur est à venir puisqu’en tout début de seconde période et en l’espace de sept minutes « on va inscrire trois buts » continue Yoann. Un feu d’artifice qui va complètement éteindre les visiteurs. Félix Gilbert et Pierre Limouzin participeront à la fête au même titre que Mathis Durandet, donc.