Baptiste Sorin, opportuniste à la 85e, et unique buteur de la rencontre, a envoyé son équipe au 5e tour de la coupe de France. L’USBSH noircit les pages du livre du club de ces années 2000 avec une qualification -quasi- historique.
La folie s’est emparée des supporters, un peu après 17h, dimanche dernier après la qualification de l’US Bournezeau-Saint Hilaire, pour le 5e tour de la coupe de France au dépens des pensionnaires de R3, de Saint-Marc Mer Foot (1-0). La délivrance, elle arrive à la 85e grâce à Baptiste Sorin qui se joue d’une anticipation du gardien visiteur. Du côté du portier de St Marc, c’était mal connaître le remuant numéro 7 de l’USBSH qui avait lui aussi anticipé. « Ce but a déclenché énormément d’émotions surtout en fin de partie, glisse Éric Robin, le coach des Blanc et Rose pour l’occasion. Et pourtant, le premier quart d’heure de jeu, on n’en menait pas large ». Tétanisés, par l’enjeu, certainement, les coéquipiers d’Aubain Fruchard, le portier local, vont connaître des débuts délicats. « Leur système de jeu, avec deux latéraux très hauts, nous a considérablement gêné, reconnaît Éric. On a fait profil bas, sans rompre ». Preuve que même si l’équipe avait peur au démarrage, elle n’en a pas oublié l’essentiel : Le combat, la solidarité et la résilience. La tempête est passée et les dégâts sont minimes. Mieux, rien à signaler. Ça a tenu bon. Simon Gadé et consorts sont désormais à la manoeuvre et remontent à la surface. Ludovic Travert (44e) est, même, tout proche de donner l’avantage aux siens, avant la pause, mais le poteau en a décidé autrement. « Dans la foulée, St Marc en a une, également, toute aussi franche, poursuit l’homme fort de l’USBSH. On rentre avec un bon 0-0 aux vestiaires, comme eux d’ailleurs, rapport au déroulement ». De retour sur le rectangle vert, les deux équipes ont l’envie d’en découdre. « Mais les débats resteront équilibrés ». Durant ces quarante-cinq dernières minutes, les locaux vont se procurer les meilleures opportunités. Sans conclure, toutefois. Alors que l’on se dirige vers la séance de tirs aux buts, la foudre s’abat sur le terrain municipal de Bournezeau à la 85e. Et cet éclair s’appelle Baptiste Sorin. Vous connaissez la suite. « On s’attendait à une réaction des adversaires, reprend Éric. Il n’en a rien été ». Direction le 5e tour pour l’USBSH. Avec des rêves et des envies : « On aimerait Mareuil pour faire une vraie fête du football tellement les deux clubs se connaissent et s’apprécient, une Nationale pourquoi pas ou encore une équipe de notre calibre » termine Éric. Une équation a…plusieurs inconnues. Verdict demain soir.
