Vendée Sports : « Éric, vous réalisez un début de saison canon. Conséquence de ce départ réussi, vous occupez la seconde place de votre groupe. Et vous êtes encore en lice en coupe des Pays de la Loire (16ᵉ). Comment vous décririez ces quatre premiers mois de compétition ? »
Éric Robin : « Si je devais dépeindre notre première partie de saison, je dirais encourageant et plaisant. Nos résultats sont bons dans l’ensemble et ils nous permettent d’avancer. On est constamment dans le positif, c’est notre marque de fabrique. Et ce même dans la difficulté. Maintenant par expérience, je sais que la saison ne s’arrête pas en décembre, mais bien en mai. Dans notre championnat, on aura un véritable aperçu courant mars-avril. Je reste tout de même relativement confiant dans la mesure où j’ai de la concurrence dans mon groupe et mon banc est fourni ».
Vendée Sports : « Forcément, ces résultats positifs sont souvent synonymes d’euphorie, de joie ou encore d’enthousiasme. À juste titre, d’ailleurs. Comment votre équipe appréhende cette situation ? »
Éric Robin : « On doit reconnaître que la bonne ambiance règne dans notre club. Bien évidemment que l’équipe fanion en bénéficie davantage à la faveur de ses résultats, mais je m’attache à toujours englober cette réussite à l’ensemble des équipes. Pour moi, comme pour l’ensemble du staff, c’est la complémentarité entre jeunes et anciens qui prévaut. On cherche, sans cesse, l’implication de toutes les générations pour faire avancer le club. L’entité ».
Vendée Sports : La deuxième partie de saison va arriver vite. Vous débutez avec la coupe des Pays de la Loire (16ᵉ), le 18 janvier, contre une D3 du 49. Puis ça enchaîne avec le championnat et un déplacement à Bouaine contre le FCBR. Comment on aborde 2025 du côté de l’USBSH ? »
Éric Robin : « On échange beaucoup avec les garçons. C’est aussi une de nos forces. On va faire face à plusieurs choix en cette nouvelle année, mais l’objectif principal, c’est clairement le championnat. La montée en R3 n’est pas tabou, on en parle et on essaye d’être le plus réaliste possible. J’aimerais aussi voir comment réagit mon équipe en cas de défaite puisque nous sommes invaincus. Non pas que je souhaite que l’on perde, mais j’aimerais bien connaître la réaction du groupe. Elle pourrait nous donner la vraie tendance de notre caractère. En tout cas, mon discours ne variera pas à savoir être décisif dans les deux zones de vérité. Défensive et offensive ».
