Le Football Club Talmondais, juste promu en D1, réalise un début de saison à couper le souffle. L’attaquant de pointe, le no9, Nathan Bulteau est loin d’être étranger à ce départ canonissime. Avec 12 buts, toutes compétitions confondues, il est tout simplement la hantise des défenses adverses. Nous avons rencontré Nathan pour qu’il nous explique ses affolantes statistiques.
Vendée sports : Nathan, vous accédez juste à la D1. Comment expliquer ce départ incroyable de ton équipe dans l’élite départementale?
Nathan Bulteau : « C’est vrai que nous avons fait une belle saison l’année dernière. Nos résultats et notre régularité nous ont permis d’accéder à la D1. Je pense tout simplement que nous sommes dans une bonne dynamique. Dans la continuité. Celle de la montée. Conjuguée, aussi, à une bonne dose de confiance. Tout ça fait que pour le moment les planètes sont alignées ».
Vendée Sports : À titre personel, en D2 la saison passée, tu as claqué la bagatelle de 43 buts. Après seulement 2 mois de compétition cette saison, tu as déjà fait trembler les filets à 12 reprises. Quelle est la recette? Et quelle influence as-tu dans le collectif?
Nathan Bulteau : « C’est vrai que je suis un finisseur. En même temps à mon poste, il vaut mieux l’être. J’ai beaucoup scoré l’année dernière, mais avant de marquer, il y a toujours un coéquipier pour me mettre dans la bonne situation. Ou alors, c’est la phase de jeu collective qui me permet de conclure. Tout ça pour dire que sans l’équipe, tout cela ne serait pas possible. Moi, de mon côté, j’apporte mon expérience puisque j’ai eu la chance d’évoluer plus haut. Et le collectif me le rend bien. Même très bien ».
Vendée Sports : Après 4 journées de championnat, vous êtes seuls aux commandes de votre poule. Comment tu vois la suite alors que s’ammorce un marathon de deux mois avec 6 matchs?
Nathan Bulteau : L’objectif de début de saison, clairement, c’est le maintien en D1. La poule semble homogène et compliquée à la fois. Avec de bonnes équipes qui ne se sont pas exprimées encore. Effectivement après la trève, et ce marathon de six matchs à raison de trois par mois, on aura une radiographie bien plus précise de l’ensemble. Nous peaufinerons ensuite et envisagerons une nouvelle feuille de route, si besoin.