Vendée Sports : « Rami, vous venez de monter de D2. Et votre début de saison est complètement fou. Vous êtes actuellement troisième et vous êtes également les seuls à avoir battu le leader Talmondais. Comment vous expliquer cette première partie canon ? »
Rami Chebbi : « Pour un promu, j’avoue que notre parcours est vraiment incroyable. Après, il n’est pas spécialement le fruit du hasard puisque le groupe vit ensemble depuis au moins trois ans. Et les ajustements de cet été, à savoir, les recrues, ont contribué à ce bon début d’exercice. On a, de fait, trouvé des automatismes qui nous permettent de réaliser de belles choses. Comme le succès contre Talmont (4-0), par exemple. Mais aussi la victoire aux Lucs (0-1) qui était notre première à l’extérieur et qui a véritablement apporté un petit truc en plus ».
Vendée Sports : « Comment cela se traduit au quotidien à l’EM Sallertaine ? Votre groupe vit cette nouvelle notoriété de quelle manière ? »
Rami Chebbi : « En ce qui me concerne, c’est ma troisième saison au club. J’ai mis en place des choses et le groupe a peu changé depuis mon arrivée. Cette saison, nous avons renforcé avec des joueurs expérimentés venus de Challans pour certains. Nous avons toujours affiché de la sérénité dans ce nouveau championnat. Et ce même si nous perdons d’entrée contre Saligny (0-1). Et aux Robretières (3-1) lors de la deuxième journée. Au fil des rencontres, l’équipe s’est construite et aujourd’hui, elle s’appuie sur des bases solides. À Sallertaine, on a réussi à trouver le bon équilibre entre la bande de potes qui forme ce groupe et les nouvelles recrues de cet été ».
Vendée Sports : « Forcément, au regard de votre début de saison, on ne peut pas ne pas vous interroger sur 2025. Comment vous voyez les choses à partir du 25 janvier ? »
Rami Chebbi : « Je ne pense pas me tromper quand je dis que Talmont est au-dessus. Cette formation l’a prouvée par son parcours. Saint-Denis, c’est du solide aussi. Nous, on aura une première tendance début mars. Notre objectif, c’est le maintien, mais j’avoue que l’on regarde désormais vers le haut et non l’inverse. Et notre classement nous oblige à y croire, surtout que dès la reprise, les deux premiers se jouent. Alors si on peut opérer un rapprochement, on le fera. Et on ajustera en fonction ».