Le dossard 335. Non ce n’est pas la suite de -La tragédie du dossard 512- mais bel et bien celui de Séverine Libouban qui commence a résonner dans le milieu du Trail. Au sein de l’association de l’Élan Girouardais, la petite professeure des écoles s’est faite une grande place.
« J’ai repris la course à pieds voilà deux ans, lâche Séverine Libouban, la sociétaire de l’Élan Girouardais. Ma fille, qui s’est mise au Triathlon, au même moment, ma redonné envie de lacer à nouveau mes chaussures de running ». Plutôt celles de Trail puisque la professeure des écoles de 48 ans a une légère préférence « pour la nature, précise-t-elle. J’aime me retrouver au milieu des éléments pour mexprimer. C’est ma source d’inspiration ». Et inspirée, Séverine l’est. Lors du Trail de la vallée de l’Yon, dimanche dernier, elle s’est imposée sur le format des 32km. Avec une facilité déconcertante puisqu’elle a relégué la seconde féminine à plus de 30′ (35’16 » exactement). C’est une performance notable sur un circuit « qui est très exigeant surtout sur la fin » reconnaît Julien Trichet, le vice président de l’Élan Girouardais. L’histoire d’amour avec la course à pieds, elle démarre lors du Festival des Templiers, l’année dernière. « J’ai participé au Marathon des Causses (36km/1640D+), c’était une découverte, souffle Séverine. J’ai vraiment aimé et c’est le point de départ de mon attachement réel à ce sport ». 2023, c’est la période de la structuration et de la planification. De l’intensification, aussi. « J’ai commencé à m’entraîner plus sérieusement avec une fréquence de 5 à 6 séances par semaine conjuguées à du vélo ». La progression est impressionnante. 2024 c’est la consécration. Sévérine Libouban accroche à son tableau de chasse le Trail de Guerlédan (le trail des ardoisières 36km/1100D+) et le Trail du Champ du Loup (42km/1200D+). Avec la victoire au Trail de la Vallée de l’Yon, dimanche dernier, la quadragénaire s’est fait un nom dans le milieu. C’est indéniable. Dans moins de 10 jours, elle sera au départ du Trail des Colombes à Carcassonne (40km/1300D+). Avant un objectif qui lui tient à coeur pour 2025 : « J’aimerai refaire Le Dernier Homme Debout (LDHD), annonce-t-elle. C’est un circuit de 7km que l’on doit faire en 1h et avec Océane, ma fille, on avait terminé 2 et 3e ». Une envie certainement de faire mieux dans les coteaux de la Vallée de la Sèvre Nantaise. Mais, Séverine aimerait, aussi, pour l’année prochaine, « allonger les distances. C’est dans les tuyaux ». On comprendra que le calendrier devrait vite se noicir. Dans un Élan…Girouardais!